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Vers un monde enfin humain
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29 février 2012

Pourquoi nous allons changer de gouvernement, de système et de société - 2


os 2001

(Suite du numéro 1) 

Selon les indiens Cherokees (cf Lettre ouverte au Peuple de Gauche), l’espèce humaine est née d’un songe du plus grand mammifère terrestre que nous connaissions. L’être humain serait donc le rêve de cette bête, elle-même née de rêves antérieurs, et nous autres individus serions le rêve de l’ensemble du règne animal. Lequel rêve, comme ceux que nous inspire ce qui nous dépasse, mérite qu’on l’étudie et le poursuivre, qu’on le conduise à son accomplissement.

L’être humain actuel, situé en un degré indéterminé de l’échelle de l’évolution menant de l’animal à… — à l’embryon humain… à l’évolution de sa personne… à sa connaissance de toute chose… certains diront à dieu… mais qu’importe le mot qu’on lui donne — eh bien cet être humain est perfectible. Chacun de nous est perfectible, et nous le savons, qui retrouvons chaque jour, dans les strates de terrains foulés par nous depuis des millénaires, les traces de nos progrès passés. Nous le découvrons pareillement dans le futur lorsque nous levons les yeux vers la voûte céleste, que nous contemplons l’infini, que nous percevons la voie qui nous est tracée, que nous envisageons nos premiers pas hors de notre berceau terrestre.

Seulement, si nous avons posé le pied sur la Lune, si nous visons à présent Mars et les nuages de Magellan, une question nous taraude, dont nous avons à peine conscience : de quelle manière allons-nous aborder l’univers qui nous ouvre les bras, qu’allons-nous emporter avec nous, dans nos bagages et nos esprits ?

Notre fric, nos armes, notre rivalité, notre concurrence libre et non faussée ? Notre Europe bancale ? Notre Sarkozy, à la rigueur un quelconque de ses successeurs ?

Que nenni, car nous n’irions pas loin.

Et nous revoici revenus à la politique, du moins à la transformation urgente de nos gouvernements, de nos sociétés, de nos civilisations.

Je dis “nous“, “nos“, car nous voici dans l’universel. Ce n’est pas un hasard si tous les peuples se réveillent, si tous les peuples commencent à se débarrasser de leurs Sarko, de leurs Copé, de tous ces arriérés qui n’ont toujours pas compris que la civilisation à venir, la civilisation commune à l’ensemble de la Terre, la civilisation qui va nous rassembler pour nous mener plus loin, sera celle du partage.

Dans une telle perspective, le système capitaliste ne peut nous convenir. Impuissant, dépassé, il vit ses derniers instants.

(À suivre)…

..…

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