J-L M doit gagner. Voici pourquoi.

 

J-L M, je l’ai admiré dès le jour où je l’ai entendu : à Limeil-Brévannes, aux côtés d’un vieux militant dont les joues, sous sa puissance de tribun, s’enluminaient de larmes. Trois ans ont passé, je ne me souviens plus des paroles prononcées ce jour-là, mais c’est sans importance. Ce qu’il affirma depuis sa tribune banlieue continue de nourrir son discours, lequel plonge ses racines dans un marxisme indestructible, et plus avant dans l’universalisme des multiples révolutions et évolutions qui ont marqué notre histoire depuis 1789. Et force nous est de constater que si son verbe a évolué depuis l’entrée de l’écologie dans le Parti de Gauche, qu’il a changé dans le bon sens, s’est enrichi d’une nouvelle manière d’analyser le déroulement des faits, elle-même ancrée dans ce qu’il y a de plus précieux pour la vie en général et l’espèce humaine en particulier : la pureté de l’air, la limpidité de l’eau, l’équilibre magique entre la terre et ce qui s’y active, et jusque entre les innombrables espèces qui s’y confrontent en y proliférant. Si j’étais chrétien, je dirais que Mélenchon, cette créature de Dieu, vient d’entreprendre au nom de l’espèce humaine, en notre paradis enfumé et souillé, le ménage rendu nécessaire par les aberrations du capitalisme, du productivisme (deux termes épouvantables), du pouvoir néandertalien et de la goinfrerie qui nous rend obèse tandis que nos cerveaux se réduisent à des noix. Et si, en tant que prêtre, je fréquentais les églises et y montais en chaire, si je révérais la parole du Christ, j’exhorterais les fidèles à voter pour cet l’homme, le seul à apporter à notre assemblée, dans la cohorte de prétendants au trône républicain, l’instant précieux où se fait le silence, où la vérité qui s’exprime vient illuminer la raison de la brillance de son cristal.

Voyez le public de ses meetings : ses milliers d’auditeurs ont le visage tantôt grave, tantôt éclairé de bonheur de ceux qui écoutent, qui comprennent et adhèrent.

Parmi les pantins qui s’agitent pour la présidence, lui seul, Jean-Luc, notre frère à tous, possède la force nécessaire au sauvetage de notre humanité en perdition. Lui seul possède la colonne vertébrale qui permet de relier nos racines oubliées à la clarté de la pensée politique de demain. Lui seul, face aux Hollande, aux Sarkozy, aux Bayrou et autre marchands du temple et VRP du néant, a l’intuition nécessaire à l’élévation de notre souffle vital au long de cette colonne qui nous tient verticaux, à notre passage de l’état de guerre permanente (résultat de l’adolescence où nous demeurons en cette heure) à celui des êtres humains matures et responsables que nous allons devenir par la force des choses, par le mouvement ininterrompu de la roue de l’histoire.

Mais je ne suis pas chrétien. Je ne suis qu’un rustre, un mécréant, un intellectuel. Du moins aux yeux des communistes.

.

Comments

[Benoît]

tu t'fais des amis ! très beau témoignage !

[Nico_LdT]

Salut camarade,



Je viens d'inscrire ton blog sur la liste des blogs du FdG.

Tu en sauras plus ici: http://renovitude.net/?page_id=4562



Bonne journée!!