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Vers un monde enfin humain
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21 mars 2012

Pensée libre

Mes chers camarades,

Je viens de recevoir à propos de mes billets sur Jean-Luc Mélenchon, par le biais de ce blog, le mail reproduit ci-dessous :

 Nous avons décidé (à ma demande exprès) de t'inclure dans le flux des blogs du front de gauche que tu trouves là

http://feeds.feedburner.com/LesBlogsDuFrontDeGauche

et par le fait de participer à notre groupe google

par là

http://groups.google.com/group/les-blogs-du-front-de-gauche?hl=fr

à très bientôt

Annie

http://www.penseelibre.fr/

 Inutile de vous dire que j’en fus à la fois flatté et réconforté. D’autant qu’un autre mail allait dans le même sens. Du coup, réconcilié avec le monde, j’ai mis ces liens sur mon blog, avec un autre renvoyant au site du FdG Puisaye, et j’ai demandé à son responsable de me renvoyer l’ascenseur. Ce qu’il s’est bien gardé de faire, ainsi qu’il est normal pour lui : je suis un intellectuel à ses yeux. Et sans doute aux vôtres. Il vous faut donc vous méfier de moi et me tenir à l’écart. Sans doute est-ce là votre manière de régler vos problèmes tout en restant, croyez-vous, à l’avant-garde de la lutte politique, mais je m’en fiche éperdument.

Vous allez me dire que je vous agresse, mais une fois de plus vous n’aurez rien compris. Une fois de plus vous vous serez bouché les oreilles, les trous de nez et le reste pour ne rien voir, ne rien sentir, ne rien entendre. Et j’en suis attristé. Je trouve dommage que nos ardeurs militantes réciproques ne puissent, du fait de vos orifices bouchés et de votre obscurantisme, trouver de terrain d’entente.

J’avais adhéré au jeune Parti de Gauche de l’Yonne, et j’y ai rencontré des militants qui traînaient derrière eux les tares du parti socialiste. Et cette réponse pré-freudienne à une question que j’avais posée (un parti c’est comme une famille, on ne doit pas y aborder les sujets qui fâchent), m’a d’autant plus engagé à le quitter qu’un de mes camarades refusait de me serrer la main (je ne l’avais pas invité à voter, le pauvre, pour déterminer si le PG de l’Yonne devait ou non participer aux élections régionales !). J’ai alors rejoint le vieux PCF, anciennement le SFIC, auquel mon père avait adhéré après le congrès de Tours, en 1920.

Naïf, j’ai annoncé la couleur (tous derrière Mélenchon) et invité mes nouveaux camarades à nous réunir pour faire plus ample connaissance. Hélas, le jeune secrétaire départemental avait entre temps été poussé vers la sortie, et ma demande s’est perdue dans le silence des sanctuaires. Aucune réponse, ni écrite ni orale.

Pas de réponse non plus à l’offre faite à deux d’entre vous (un maire et un futur candidat aux législatives) de lire mon premier bouquin militant (Lettre ouverte au Peuple de Gauche) et, si mes idées leur convenaient, de le vendre sur le stand du PC 89 à la fête de l’Huma.

Oublions ces broutilles, passons à des choses lus sérieuses : les élections présidentielles et législatives, l’avenir de notre pays, de l’Europe et du monde.

Eh bien je regrette de vous le dire, mes camarades, mais ce n’est pas d’un comité central ou del' instance dirigeante d’un quelconque parti que se dessinera le chemin à emprunter pour tirer le monde de l’ornière où il se trouve. C’est de nous, de chacun de nous, de la confrontation de nos rêves et de nos pensées. Mais quand je dis “nous“, je ne parle pas de nos ego. Je parle de ce qui se trouve au fond de chaque individu, et qui nous est commun.

Je le répète : laissons tomber nos ego ridicules, nos croyances partisanes, nos chapelles, le formatage qu’on nous a imposés. Passons outre à nos aliénations, acceptons de paraître nus, acceptons de naître afin de renouer avec ce qui nous fait défaut : l’évolution humaine, l’évolution de l’esprit sans lesquelles nos progrès ne seront que marchands. Prenons sur nous le fait de lâcher la main du père et d’accomplir nos premiers pas sans autre béquille que la foi que nous avons en nos capacités à transformer le monde. Pas de société nouvelle sans cet effort de chacun sur soi, non plus que de bonheur possible.

Nous avons la chance d’avoir pour nous guider un homme providentiel, alors, tous ensemble, emboîtons-lui le pas.

.

 

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